Forum Opera - Interview
Lisette is interviewed by Forum Opera about her upcoming roles
Music by
Hamlet | Ludovic Tézier | |
Ophélie | Lisette Oropesa | |
Claudius | Jean Teitgen | |
Laërte | Julien Behr | |
Ghost of the late King Hamlet | Clive Bayley | |
Horatio | Frédéric Caton | |
Marcellus | Julien Henric | |
Gertrude | Eve-Maud Hubeaux | |
Polonius | Philippe Rouillon | |
Gravedigger | Alejandro Baliñas Vieites | |
Second Gravedigger | Maciej Kwaśnikowski |
ARTE France, France 2023, 185 min., live
The abysses of the human psyche are a central element of Krzysztof Warlikowski's productions. With Hamlet he also explores the madness that underlies Shakespeare's drama and Ambroise Thomas's setting. Under the musical direction of Pierre Dumoussaud, the great French baritone Ludovic Tézier interprets the title role, Lisette Oropesa , a few days ago at the “Opera! Awards” for “Best Female Singer” can be experienced as Ophelia. The Orchester de l'Opéra national de Paris plays. ARTE will show the new production on March 30, 2023 at 7.30 p.m. in the live stream
The opera Hamlet by Ambroise Thomas is an adaptation of William Shakespeare's famous play, "The Tragic History of Hamlet, Prince of Denmark". The opera is set in the 19th century, which was a time when Shakespeare's works were a constant source of inspiration for the Romantics. The play explores the existential questions of the title role, Hamlet, as he struggles with the ghost of his murdered father and his doomed love for Ophelia. Alexandre Dumas père was fascinated by this drama and in 1847 he produced a highly successful adaptation of the play.
It was on the basis of Dumas' version that Michel Carré and Jules Barbier gave Ambroise Thomas the libretto for Hamlet. The opera was the last one to be performed in the Salle Le Peletier and was inspired by the musical and dramaturgical forms of French grand opera. The composer imbued the story with an intensity that contributes to the beauty of the score. It is considered a milestone in opera and Krzysztof Warlikowski, a contemporary director, attempted to redraw the Shakespearean contours to fathom the depths of the human psyche.
In this opera, Hamlet is portrayed as a complex and multi-faceted character, grappling with the question of taking revenge for his father's murder. The opera also delves into his doomed love for Ophelia, and the existential questions he is faced with. The music of the opera is grand, intense and evocative, with a focus on the emotional turmoil of the characters. It also features elements of French grand opera, with striking choral and orchestral arrangements.
Overall, the opera Hamlet by Ambroise Thomas is a powerful and moving adaptation of Shakespeare's play, using the musical and dramaturgical forms of French grand opera, imbuing the story with an intensity that contributes to the beauty of the score. It's a work that explores the depths of the human psyche and continues to be performed and appreciated by audiences around the world.
Lisette is interviewed by Forum Opera about her upcoming roles
Lisette speaks with Eugenio Refini of MusicPaper.it about her upcoming Lucia at the Teatro alla Scala and other music.
Lisette is awarded the title of Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres by the French minister of Culture.
Lisette is on the cover of this month's Cadences magazine.
Le public, enfin, a fait un triomphe mémorable aux artistes incarnant les deux rôles principaux : Lisette Oropesa, voix tout à la fois agile et corsée (très éloignée des sopranos légérissimes que l’on entend habituellement dans le rôle) impressionne par son impeccable maîtrise technique mais surtout l’émotion qui émane de son chant, culminant dans une scène de folie justement acclamée.
— Stéphane Lelièvre • Premiere Loge Opera
Avec toutes ces funestes méprises, la voix que Lisette Oropesa offre à Ophélie semble d'autant plus pure, d'articulation, de timbre. Pourtant sa ligne de chant est riche d'un médium nourri et sa prononciation du français appliquée, comme ses coloratures. Son immense longueur de souffle lui permet d'enchaîner plusieurs phrases de vocalises (même si l'aigu n'est pas des plus opulents). Son chant paraît de ce fait d'autant plus clair et cristallin au moment fatidique où Hamlet la chasse vers un cloître (vers la mort en fait). Mais même le timbre éclatant, comme du verre, sait replonger dans le grave, comme tombant "à genoux" (la manière par laquelle Hamlet lui avait juré son amour).
— Charles Arden • Olyrix
A ses côtés, Lisette Oropesa campe une Ophélie tout en délicatesse avec une voix plus large que celles que l’on entend habituellement dans ce rôle, ce qui lui permet de remplir sans problème le grand espace de la Bastille. Le medium est corsé, l’aigu solide et bien projeté, la colorature irréprochable et la diction parfaitement intelligible. Sa scène de la folie, complète avec les reprises, lui a valu une ovation largement méritée.
— Christian Peter • Forum Opera
Lisette Oropesa est une grande artiste, très appréciée à Paris et, dramatiquement, son Ophélie est d’un niveau exemplaire.
— Paul Fourier • Toute la culture
À rebours des archétypes éthérés Lisette Oropesa fait chatoyer la sensualité frémissante d’une Ophélie
— Gilles Charlassier • La Terrasse
Comme Hamlet, l’Ophélie de l’opéra d’Ambroise Thomas constitue l’un des personnages les plus exigeants, du point de vue de la tessiture vocale, du répertoire dramatique. La soprano américaine Lisette Operesa, forte d’un impressionnant parcours musical et couronnée déjà par de nombreux prix, qui reprendra à Aix en juillet prochain le rôle de Lucia de Lammermoor de Donizetti, est tout simplement éblouissante. Son jeu coquin et sensible, plein de grâce et de malice, sa voix ensoleillée, qui tutoie les aigus en traversant d’un seul coup la voix lactée de deux gammes entières, avec une diction française parfaite et une maîtrise achevée des tempi et du chromatisme, a emporté le public qui lui a réservé lors de la première plusieurs longues ovations. Aussi vivante que vibrante, cette artiste au sourire ravageur possède un talent du diable qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
— Hélène Kuttner • Artistikrezo
La voix souple et étendue au beau medium fruité
— Bernd Uhlig • Concert Classic
Le quatuor de tête n’est pas en reste. D’un soprano à l’agilité confondante, cultivant un phrasé des plus élégants, y compris dans l’aigu souvent sollicité, Lisette Oropesa, aguerrie au répertoire romantique français, compose une grande Ophélie dont on se souviendra longtemps [lire nos chroniques de Mitridate, Les Indes galantes, Lucia di Lammermoor, Adina, Les Huguenots et Robert le Diable].
— BB • Anaclase
À la Bastille, Lisette Oropesa, dont le timbre fruité s’épanouit plus radieux que jamais, incarne, elle, une Ophélie juvénile et frémissante, promise à un bonheur qui lui est cruellement arraché.
— Emmanuelle Giuliani • La Croix
Lisette Oropesa surprend par sa densité vocale et séduit par sa virtuosité et son intelligence dramatique.
— Philippe Venturini • Les Echos
Elle emplit l'espace sans difficulté, avec une technique parfaite et une diction qui, chez tous, dispense de regarder les surtitres.
— Christian Merlin • Le Figaro
Il faut souligner que cette réussite bénéficie d’une réalisation musicale qui honore l’Opéra de Paris, en réunissant quatre personnalités exceptionnelles pour les quatre rôles principaux : Lisette Oropesa éblouit par sa fragilité humaine (qui n’est en rien vocale !), avec un engagement touchant, la détresse d’une qui n’a pas été touchée par l’aile de la folie et qui ne comprend pas comment son amour lui échappe, qui croit aimer encore un homme, Hamlet, alors qu’elle ne serre plus qu’une ombre. Pour le rejoindre, elle entrera dans les couloirs de la folie sans pourtant y parvenir, Hamlet restant obstinément replié sur cet ailleurs où elle n’a plus sa place. La prononciation française de Lisette Oropesa est exemplaire, sa voix au timbre de pêche séduit dès sa première intervention, bouleverse dans son duo désespéré, apitoie dans cet ultime effort pour gagner « l’autre rive », où elle se noiera
— Alain Duault • Opera Online
Ophélie, la fille de Polonius ; celle-ci s’incarne de la même façon, dans une intelligence vocale et dramatique totalement convaincante, grâce à l’éblouissante soprano américaine Lisette Oropesa : ligne infinie et agilité melliflu, tout conspire pour une amoureuse aussi lumineuse qu’éperdue mais impuissante ; finalement suicidaire. Sa scène de la folie est bouleversante, impressionnante et glaçante, stylistiquement indiscutable, malgré parfois, une articulation de notre langue, encore perfectible.
— Lucas Irom • Classique News
Mais Lisette Oropesa possède un soprano pur, au médium bronzé, aux aigus solaires, une virtuosité sans faille et une diction parfaitement intelligible. Sa scène de la folie, en déshabillé, au pied d'une baignoire dans laquelle elle se laissera couler, est saisis- sante. Tout comme son retour muet à la fin, frêle et poétique silhouette de jeune fille à genoux dispersant ses propres cendres d'une urne funéraire.
— Marie-Aude Roux • Le Monde
La Ophélie de Lisette Oropesa, como siempre que canta el repertorio francés, también fue de notable relieve (y eso que la vistió su enemigo): se adecuó a lo que le pedía el director de escena (francamente demencial) y cantó estupendamente no sólo la escena de la locura, que fue lo más aplaudido durante el transcurso del espectáculo (el recuerdo agradecido de la gran Dessay estuvo presente para los que tuvimos la fortuna de verla y más de una vez en el papel, pero no con ninguna nostalgia ya que el estado vocal de Oropesa es extraordinario).
— Jorge Binaghi • Pro Opera
Al suo fianco straordinaria la prova dell’ Ophélie di Lisette Oropesa, come ogni volta che affronta il repertorio francese: di notevole rilievo (malgrado fosse vestita da un “nemico”) e da brava artista s’impegnava a fare con risolutezza tutte le scemenze ideate per lei dal regista. Cantava stupendamente non solo la scena della pazzia ma anche la prima aria, i duetti e i concertati anch’essa, e a sipario alzato era colei che otteneva l’applauso più lungo e strepitoso.
— Jorge Binaghi • I Teatri dell Est
The lirico-leggera soprano Lisette Oropesa portrayed Ophelie. Her velvety dark timbre suited a score which is mostly written in the middle of the voice, and her depurated technique enabled her to sing the octave interval from central to high B flat with sweetness and delicacy in the Act two aria “Adieu dit-il,ayez foi.” But, at the same time, her several ascensions to high notes were secure, brilliant, and projected. These included several B naturals in the cabaletta of the second act aria, a high C in the first act duet, and a C sharp in the already mentioned cabaletta. But it was the “mad scene” the audience was waiting for, and Oropesa didn’t disappoint at all. She sang clean scales delivering sparkling B naturals and C sharps, maintained her strong center secure for the ballad section, and fast depurated coloratura for the Waltz sections. The qualities of her voice matched the strange and demanding vocal writing of this long scene which required singing fast and high, slow and central, crazy coloratura, and a secure high register for the last section when the tessitura becomes really high. I can’t say much about her acting as I didn’t understand what was going on in this scene, but she did what she was asked with determination, finishing the scene with a soaring pianissimo high B natural as she disappeared inside a bathtub.
— Mauricio Villa • OperaWire
Lisette Oropesa, acrobate sensible, met toute la lumière qu’il faut dans le rôle d’Ophélie, même si l’air de la folie écrit par Thomas est bien laborieux et bien pâlot.
— Christian Wasselin • Web Theatre
la si lumineuse Ophélie de Lisette Oropesa, soprano brillante, pleine d’ardeur et de ductilité, même dans l’inconfort d’une périlleuse scène de folie où l’aigu et l’expression se déploient sans la moindre fragilité jusqu’à la mort du personnage dans sa baignoire, mort que les chœurs accompagneront d’une bouleversante prière finale.
— Christophe Candoni • SceneWeb
Lisette Oropesa (Ophélie) donne sa scène de la folie in-extenso, avec une large gamme colorature où le contrôle du souffle et de la ligne se jouent d’un espace aussi vaste que Bastille.
— David Verdier • Alta Musica
Lisette Oropesa parvient à ressortir toute la tragédie subie par une Ophélie au bord de la rupture et, ultime courage, à mourir littéralement d’amour. La soprano américaine, avec une rare intensité dramatique, a ému le public qui lui a réservé une longue standing ovation.
— Mohamed Berkani • France Info:Culture
Lisette Oropesa, amatissima dal pubblico parigino, ottiene un altro grandissimo successo. La voce non teme gli ampi spazi del teatro parigino e si espande con grande agio, soprattutto nei centri e negli acuti. Facilità di emissione, vocalizzazione precisissima, trilli nitidi sono alcune delle caratteristiche più evidenti.
— Silvano Capecchi • Opera Click
Ophélie est jouée par Lisette Oropesa. Elle est la chouchou du public vu l’ovation reçue et c’est amplement mérité, dotée d’une belle diction et d’aigus cristallins, elle enchante nos oreilles. Sa présence est rayonnante et sa scène de la folie est mémorable, elle se termine dans une baignoire si chère au metteur en scène.
— Valérie Leah • LE BRUITDUOFF TRIBUNE
Lisette Oropesa (Ophélie) offre son rayonnement scénique, sa sensibilité et sa voix souple et fruitée à une fiancée-écolière qui se révèle merveilleusement expressive dans la folie et le suicide, scènes saluées d’une longue ovation. Admirable artiste à l’impeccable diction française (dont Crescendo a depuis longtemps souligné les qualités).
— Bénédicte Palaux-Simonnet • Crescendo Magazine
La soprano Lisette Oropesa, de pureza vocal radiante, encarnó a una admirable Ofelia. Vestida con un camisón blanco, la cantante norteamericana consiguió aterrarnos en una alucinante escena de la locura con inmensas agilidades cantadas hasta el borde del aliento.
— Bruno Serrou • Scherzo Magazine
Lisette Oropesa se ha izado por derecho propio hasta el estrellato de la lírica, y no creo que haya soprano coloratura más solicitada que ella en estos momentos. Su cantó rozó la perfección: buen volumen, agudos seguros, voz cristalina, un bonito vibrato que la hace correr, coloraturas impecables..
— Francisco Leonarte • Mundo Classico
Y a su lado impecable, simplemente impecable Lisette Oropesa -una vez más- en su desempeño como Ophélie, un papel que desgrana con insultante facilidad, campaneando su voz sin escollo algún por la gran sala de Bastilla, resolviendo las páginas más intrincadas y exigentes de su parte con una naturalidad abrumadora. La combinación entre el dominio de su instrumento y la frescura de su interpretación resulta realmente excitante.
— Alejandro Martínez • Platea Magazine
Ophelia’s complex mad scene is a welcome island of repose amidst the agonies of marital betrayal, fratricide, and Oedipal vengeance. Warlikowski’s Ophelia presents herself as a ghostly, flighty nocturnal creature, simply dressed with a very plain wig of blond hair describing the wasted life that she foretells in her splendid second act aria “Adieu, dit-il, ayez-foi!”. Thomas’ Ophélie was beautifully sung, and acted with uncanny poise by American soprano Lisette Oropesa. Mme. Oropesa’s upper voice shone magnificently throughout the evening, and of course particularly in the intricacies of the mad scene. For this famed episode her plain blond wig was changed into a splendid, platinum Cleopatra like wig, and among its myriad sections she danced a waltz with a sharply elegant, black clad danseur.
— Michael Milenski • Opera Today
L’Ophélie de Lisette Oropesa tranche avec des Ophélie plus légères qu’on a pu entendre au disque et sur les scènes. Oropesa est un colorature-lyrique, avec des agilités contrôlées, un registre central large et des aigus très bien projetés et homogènes, sans scorie aucune. Elle a certes la technique apprise à l’école de chant américaine, avec le phrasé et la diction qui vont avec, mais en plus, l’intelligence de l’expression et aussi (ce que d’autres chanteuses n’ont pas) l’intuition des personnages qu’elle incarne, elle est immédiatement juste parce qu’elle a une incroyable humanité en scène. Cette carrière nous réservera des surprises, mais elle est toujours le personnage voulu qu’elle soit en collégienne attardée avec son blazer et ses chaussettes, ou en déshabillé d’une intimité déchirante au moment de la folie. Sa scène finale, entre désespoir et hallucination, évidemment survivance d’autres scènes de folie du répertoire, elle sait la rendre singulière, dans un univers totalement onirique et déjanté et en même temps incroyablement réaliste avec ses pas de danse, et surtout sa totale liberté dans son corps : c’est souverain.
— Guy Cherqui • Wanderer
Lisette has given 14 performances as Ophélie.