Theodora wins the BBC Music Magazine award in the Choral category
The BBC Music Magazine gave Theodora a win for best Choral music in their 2023 awards!
Music by
Theodora | Lisette Oropesa | |
Irene | Joyce DiDonato | |
Septimius | Michael Spyres | |
Valens | John Chest | |
Didymus | Paul-Antoine Bénos-Djian |
The BBC Music Magazine gave Theodora a win for best Choral music in their 2023 awards!
Handel's Theodora with Lisette Oropesa, Joyce DiDonato, Michael Spyres and John Chest
Tout oppose cette Irene flamboyante et sophistiquée à une Theodora sobre, pudique et pourtant lumineuse à sa façon, délicate, et en cela fidèle au drame de Morell et Haendel. Lisette Oropesa avait déjà abordé Haendel il y a quelques années (Serse, Giulio Cesare, Rodelinda, The Messiah), mais aucun emploi qui aurait pu la préparer à celui-ci. Sa concentration, sa précision nous saisissent dès son premier numéro, exempt de tout narcissisme vocal, et le reste de sa prestation sera à l’avenant. Lisette Oropesa confère à chaque mot son poids idéal et sa juste inflexion (« Fond, flatt’ring world adieu ! »), livrant d’emblée l’essence de Theodora : la jeune fille chrétienne renonce à un monde auquel elle n’a, en réalité, jamais véritablement appartenu. Le naturel de l’expression, la sincérité de l’artiste (« Angels, ever bright and fair ») caractérisent chaque station d’un inexorable chemin de croix, depuis son repli dans un abîme intérieur, après avoir imploré les ombres de la nuit de la dissimuler (poignant « With darkness as it my woe ») jusqu’à la délivrance quand, avec Didymus, elle aperçoit enfin ce Ciel (« Thither let our hearts aspire ») où, dans leur premier duo, ils promettaient de se revoir (« To thee, thou glorious son of worth »).
— Bernard Schreuders • Forum Opera
In the title role, Lisette Oropesa offered a straightforward sincerity and innocence. Oropesa’s voice is a perfect fit for the character, pure and unforced but with enough fullness to bloom in Handel’s long legato lines. As always, her vocal technique was a marvel, with perfectly integrated registers and fluent command of Handelian ornamentation. Her Act 2 prison scene was the highlight of the evening, marrying endless lines of pearly sound with disarming sincerity. As her lover Didymus, the young French countertenor Paul-Antoine Bénos-Djian sang with a beautiful, rich tone and excellent coloratura, particularly in his opening aria. His plummy sound, though, wasn’t ideally matched with Oropesa’s silvery purity in the final duet, and his English suffered in comparison to his Anglophone cast-mates.
— Kevin W Ng • Bachtrack
Theodora – qui trouve dans le timbre lumineux aux aigus délicats de Lisette Oropesa l’image idéale de la vierge martyre
— Loïc Chahine • Díapason Magazine
Le rôle de Theodora intervient dans des pages recueillies de prières, témoignages de sa foi inébranlable que vient magnifier la voix de Lisette Oropesa dans une homogénéité sans faille. Dans son cachot, elle se lamente sans théâtralité ostentatoire et l’air "With darkness deep, as is my woe" (Ombres de la nuit, enveloppez moi) révèle la beauté de son timbre agrémenté d’un vibrato touchant. Dans une maitrise constante, elle espère la mort par des vocalises et aigus émis dans une souplesse remarquée.
— Frédérique Epin • Olyrix
Si bien que le couple qu’il forme avec Lisette Oropesa gagne peu à peu en crédibilité pour atteindre des sommets lors des derniers duos. La soprano déjà célèbre sur les scènes rossiniennes les plus fameuses, met ici en oeuvre sa parfaite vocalité, son timbre fruité, son intériorité pour dresser un portrait à la fois beau, vrai et déchirant de cette jeune martyre capable de tutoyer les anges.
— Bénédicte Palaux-Simonnet • Crescendo Magazine
Lisette has given 5 performances as Theodora.