
New Release - I Puritani
I puritani has been released on the EuroArts label and is now available to listen!
Music by
2025
Elvira | Lisette Oropesa | |
Lord Arturo Talbo | Larry Brownlee | |
Sir Riccardo Forth | Andrei Kymach | |
Sir Giorgio Valton | Roberto Tagliavini | |
Lord Gualtiero Valton | Vartan Gabrielian | |
Sir Bruno Roberton | Manase Latu | |
Enrichetta di Francia | Maria Warenberg |
In 17th-century England, just after the beheading of Charles I, the supporters of the republican Cromwell – the Puritans – are rejoicing at Elvira’s forthcoming marriage to Arturo, despite the fact that he is a royalist. But when the young Cavalier discovers the identity of the prisoner guarded by the Puritans, everything is turned upside down…
In his last opera, blending melancholy with fiery lyricism, Bellini delivers one of his loveliest female portraits in Elvira, who progresses from adolescent gaiety to madness before finally achieving happiness.
It is precisely through her eyes that Laurent Pelly approaches I Puritani. Locked in a sharp-edged castle-prison, Elvira draws us into the projections of her mental space: a warlike, masculine world where she struggles to live out her desires.
I puritani has been released on the EuroArts label and is now available to listen!
Son retour à l’acte II avec le « O rendetemi la speme » confirme son extraordinaire appropriation du rôle et la sensibilité avec laquelle elle livre ces airs magnifiques, s’appuyant sur son médium moelleux, dispensant de somptueux aigus piani filés. Elle assure ensuite crânement le « Vien, diletto, è in ciel la luna ! », en lien avec le chef qui joue des rythmes pour faire de l’air toute autre chose qu’un passage purement virtuose. Ses interventions finales parachèvent enfin le parcours de cette héroïne qu’elle a menée à bon port malgré les écueils, et a finalement transcendé, en alliant virtuosité et sensibilité, et en rendant hommage à la difficile, mais si belle, écriture bellinienne.
— Paul Fourier • Cult.news
Aux applaudissements, c’est Lisette Oropesa qui emporte tous les suffrages : dès les premières phrases (si difficiles), elle impose une voix brillante et colorée, au medium charnu, capable de vocaliser avec précision et de pousser jusqu’à des suraigus puissants (elle ose même la variation assassine sur “Vieni al tempio!”).
— CJM • Olyrix
Lisette Oropesa nous fait entrer dans l'univers d'Elvira, un gouffre de souffrance avec quelques rares moments de lucidité, la folie lui permettant des joies éphémères. La jeune femme rejette l'exaltation de la patrie et de la guerre, devient misophone face à toute composition militaire.
— Mohamed Berkani • FranceTV Info
La soirée est portée au firmament par son plateau vocal exceptionnel. Lisette Oropesa crève la scène. Les aigus atteints avec naturel, les vocalises qui s’enchaînent avec fluidité, le souffle parfaitement maîtrisé, les piani qui franchissent l’orchestre avec insolence : la soprano américaine est tout simplement sidérante. Outre ses moyens vocaux hors-normes, le jeu scénique est fin, varié, crédible. Les scènes de folie lorgnent moins du côté d’une démence maniérée ou étrange que vers un choc émotionnel impossible à gérer, à comprendre et à saisir.
— Tancrède Lahary • Forum Opera
E, certo, lo spessore del cast e il livello altissimo della performance della protagonista Lisette Oropesa non possono che sancire il trionfo di questa produzione. Pur essendo oramai un’affermata e celebrata interprete belcantistica, il soprano cubano-statunitense ha iniziato a frequentare il repertorio belliniano relativamente di recente (debuttando come Giulietta e, appunto, come Elvira nel 2022). Ed è forse per questo che l’Elvira apparsa sul palco di Bastille, più che una vergin vezzosa, è un personaggio a tutto tondo, che travalica gli angusti confini imposti dalla drammaturgia del libretto, e nella cui psicologia tormentata a tratti crediamo di scorgere, come in filigrana, il volto di Lucia Ashton (non a caso, uno dei suoi cavalli di battaglia). E quindi la facilità prodigiosa nei virtuosissimi delle colorature belcantistiche (che vanno tutti a segno) non sfocia mai in ornamentazioni “di bravura” fine a se stesse ma è invece sorretta da una robusta accentazione drammatica, in special modo nel registro grave, dove la voce mostra un bel colore brunito.
— Guido Giachetti • Conessi all'Opera
Une Elvira d’exception
— Entrevue • Entrevu.fr
Sur scène, Lisette Oropesa captive dès son entrée. Son timbre lumineux, sa souplesse vocale et son art du legato servent à merveille l’écriture raffinée de Bellini. Dans Son vergin vezzosa, elle joue sur une fragilité émouvante, teintée de pressentiment. Puis, à mesure qu’Elvira sombre dans la folie, la soprano impressionne par la finesse de son interprétation dramatique. Son O rendetemi la speme est un sommet d’émotion, avec des pianissimi suspendus et des aigus cristallins qui glacent et bouleversent tout à la fois.
Funambule et fantomatique, Lisette Oropesa offre une mémorable prestation ; virtuose accomplie à la voix souple et ondulante (Polonaise), son personnage allie beauté de la ligne et rondeur du timbre (Folie) à une grammaire belcantiste des plus développées. Cette sportive, adepte de la course à pied, ici en perpétuel mouvement, respire la musique avec grâce et trouve dans cette partition la clé d’une interprétation émouvante et hautement recherchée,
— François Lesueur • Concert Classic
A commencer par Lisette Oropesa. Une diva assoluta, vraiment, qui s’empare de ce rôle avec un engagement sans faille, une vérité troublante, portant Elvira aux confins d’une folie qui se refuse au spectaculaire, à l’expressionisme ou l’histrionisme, pour n’être que dans l’expressivité pure de son chant, dépouillé de toute afféterie et qui vous tétanise par ce qu’elle révèle et recèle de souffrance inconsciente. Le choc est grand, l’émotion dans la salle palpable. Et les moyens vocaux de la soprano stupéfient. Aisance dans les aigus aériens comme dans les vocalises déroulées sans effort apparent, piani effilées, souffle maîtrisé. A chacune de ses apparitions, qui la voit s’enfoncer davantage dans ce cauchemar, de plus en plus absente à elle-même, la salle, suspendue, semblait retenir son souffle.
— Denis Sanglard • Un Fauteuil Pour l'Orchestre
Dans le rôle d’Elvira, Lisette Oropea est époustouflante de naturel ; sa voix brillante sans être désincarnée, doublée d’une remarquable présence scénique, n’escamote jamais une diction toujours très claire, y compris dans les passages les plus virtuoses (impressionnante variation sur « Vieni al tempio ! »). Quant à sa scène d’égarement, elle est d’anthologie.
— Jean-François Lattarico • Classique News
Lisette Oropesa dans le rôle d’Elvira. Tu en as le souffle coupé, heureusement elle non : la voix est charmante mais ton œil expert voit qu’elle commence par un “check” dans une vocalise d’une difficulté redoutable et tu sens qu’elle tâte le terrain en sportive chevronnée.
À lire également : le compte-rendu complet de la soirée sur Ôlyrix
— GMA • Classy Keo
Tu sais qu’elle connaît le parcours, qu’elle estime jusqu’où, ce soir-là, ses forces pourront la mener. Ductile, sa voix l’est : le son est rond, l’étoffe soyeuse, la ligne souple. Le soutien, aujourd’hui, répond bien et tu sens l’artiste s’impliquer de plus en plus dans le rôle, en confiance, ouvrant sa vigilance au plaisir du jeu et de la musique. Chez toi, un plaisir similaire, par procuration, par empathie, te fait respirer avec elle, fermer les yeux lorsque le son est trop beau, soupirer lorsqu’il est triste… vous formez ce corps double et étrange qui partage un savoir qu’elle porte à la scène avec une témérité que tu n’as pas osé avoir. Tu es ému parce que tu aurais voulu ou peut-être pas, mais si elle a voulu, elle, tu es heureux parce qu’elle y parvient et que tout, ce soir-là, est une formidable leçon de chant, de scène et d’art.
son Elvira domine par la justesse impeccable du colorature, l’élégance dans les changements de registre et une aisance scénique confondante. Pourtant, c’est peu dire que l’acte II ne ménage pas son personnage, psychologiquement torturé par la trahison d’Arturo, naviguant entre folie et désespoir : Lisette Oropesa tient la barre avec une agilité et un naturel d’autant plus désarmants qu’elle insuffle au belcanto cette dimension supplémentaire de tragédienne, réservée aux plus grandes. S’extirpant de la simple et caricaturale démonstration de virtuosité, la soprano prête à son Elvira, par son ampleur dramatique, des allures de Violetta.
— Erwan Gentric • Bachtrack
Lisette has given 7 performances as Elvira.