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Interview - Le Discult
Lisette is interviewed by Denis Peyrat in the Cult News program La Discult!
Lisette Oropesa and Benjamin Bernheim perform arias and extraits from Comte Ory, La Favorite, Don Carlos, La Fille du régiment, Les Contes d'Hoffmann, Les Pêcheurs de perles, Manon, Roméo et Juliette, and Faust.
They will be joined with the Teatro alla Scala Academy Orchestra and Marco Armiliato in their work.
Read the brochure here
PROGRAMME
Verdi La Forza del Destino, Sinfonia
Donizetti L’Elisir d’Amore, « Caro elisir sei mio » (duo)
Tosca, « Recondita armonia »
Verdi I Masnadieri, « Tu del mio Carlo al seno »
Sinfonia
Rigoletto, « Signor né prin cipe…Addio, addio » (duo)
Entracte
Gounod Roméo et Juliette, « Ange adorable » (duo)
Faust, « Ah! Je ris de me voir si belle »
Bizet Les Pêcheurs de Perles, « Je crois entendre encore »
Gounod Roméo et Juliette, Ouverture
Meyerbeer Robert Le Diable, « Robert, toi que j’aime… »
Massenet Manon, « Ah fuyez… » (duo)
Lisette is interviewed by Denis Peyrat in the Cult News program La Discult!
Lisette Oropesa que le public parisien a découverte dans Les Huguenots à Bastille en septembre 2018 propose ensuite « Robert, toi que j’aime », un extrait d’un autre opéra de Meyerbeer, Robert le diable. Son interprétation émouvante et nuancée, parsemée de demi-teintes exquises capte durablement l’attention en dépit de deux aigus légèrement stridents et un peu bas dans la dernière section de l’air qui n’ont pas empêché le public de l’applaudir chaleureusement. Cette partie, finalement plus captivante que la première, s’achève en beauté avec la grande scène de Saint Sulpice extraite de Manon. Bernheim propose un « Ah fuyez douce image » irréprochable vocalement et stylistiquement, mais dans le duo qui suit on aimerait percevoir davantage la fougue amoureuse qui anime le personnage. Oropesa est en revanche une Manon tout feu tout flamme, pleinement convaincante dans sa robe rouge fendue sur le devant.Lisette Oropesa, whom the Parisian audience discovered in "Les Huguenots" at Bastille in September 2018, then offered "Robert, toi que j’aime," an excerpt from another Meyerbeer opera, "Robert le Diable." Her poignant and nuanced performance, dotted with exquisite half-tones, captures attention enduringly despite two slightly shrill and somewhat low high notes in the last section of the aria, which did not prevent the audience from applauding her warmly. This part, ultimately more captivating than the first, concluded beautifully with the grand scene from Saint Sulpice extracted from "Manon." Bernheim delivers an "Ah fuyez douce image" that is impeccable both vocally and stylistically, but in the duo that follows, one would wish to feel more of the amorous ardor that animates the character. Oropesa, on the other hand, is a Manon full of fire and flame, utterly convincing in her front-slit red dress.— Christian Peter • Forum Opera
Lisette Oropesa démontre sa maîtrise, avec subtilité, du répertoire italien, notamment dans la virtuosité et l'ornementation, parée en sus de trilles enivrants. Le répertoire français (Marguerite, Isabelle) reprend et épanouit ces couleurs, dans une gradation des sentiments et des demi-teintes rayonnantes de transparence.Lisette Oropesa demonstrates her mastery, with subtlety, of the Italian repertoire, especially in virtuosity and ornamentation, further adorned with intoxicating trills. The French repertoire (Marguerite, Isabelle) takes up and blooms with these colors, in a gradation of emotions and half-tones that radiate with transparency.— José Pons • Olyrix
L’Amalia verdienne, en revanche, n’a plus aucun secret pour la soprano américaine : très articulé, le récitatif prépare une cavatine angélique – quel legato !!! –, puis cabalette aux fioritures devant mettre en lumière toute la ductilité de son instrument. On connaît les affinités de Lisette Oropesa avec Meyerbeer. Ainsi son Isabelle impressionne-t-elle par la variété de ses teintes et ses notes filées.In contrast, the Verdi's Amalia holds no secrets for the American soprano: the recitative is very articulated, setting up an angelic cavatina - what legato!!! - and then a cabaletta filled with florid embellishments designed to showcase the full flexibility of her instrument. Lisette Oropesa's affinities with Meyerbeer are well-known. Thus, her Isabelle impresses with the variety of its shades and its spun notes.— Camillo Faverzani • Premiere Loge Opera
On ne pense à ces considérations que dans les rares moments où l’on n’est pas noyé dans la beauté, la théâtralité et la musicalité des merveilleuses voix qui captivent toute la salle. Disposant d’une amplitude sonore impressionnante dans tous les registres, la soprano peut enchainer des vocalises acrobatiques avec une netteté remarquable dans son interprétation de « Carlo vive ? » d'I masnadieri. On s’amuse du fait qu’en deuxième partie, pour l’air des bijoux, Lisette Oropesa n’a plus le collier qu’elle portait pour la partie italienne du programme. Qu’à cela ne tienne, sa voix éclatante de diamants en crée de somptueux de toutes pièces. C’est finalement dans son dernier air soliste que la chanteuse américaine étourdit le plus : un « Robert, toi que j’aime » de Meyerbeer dont les lamentations dramatiques touchent en plein cœur, bien loin des pirouettes virtuoses des interventions précédentes.One only ponders these considerations in the rare moments when one is not drowned in the beauty, theatricality, and musicality of the wonderful voices that captivate the entire room. Possessing impressive sonority in all registers, the soprano can execute acrobatic vocalises with remarkable clarity in her interpretation of "Carlo vive?" from I masnadieri. We find it amusing that in the second half, for the "Jewel Song", Lisette Oropesa no longer has the necklace she wore for the Italian part of the program. No matter, her voice sparkling like diamonds creates sumptuous ones from scratch. It is ultimately in her last solo, "Robert, toi que j'aime" by Meyerbeer, that the American singer most astounds: her dramatic lamentations strike straight to the heart, far removed from the virtuosic pirouettes of her previous interventions.— Pierre Michel • Bachtrack
Plus rare, l’air « Tu del mio Carlo al seno » (I masnadieri), que la soprano attaque à son tour, avec un legato de rêve, sans le moindre déficit de virtuosité pour la cabalette « Carlo vive ? », éblouissante."Less common is the aria "Tu del mio Carlo al seno" (I masnadieri), that the soprano then embarks on, with a dreamlike legato, without the slightest lack of virtuosity for the cabaletta "Carlo vive?", dazzling."— Pierre Flinois • Opera Magazine