Tutti Magazine - Interview
Lisette Oropesa interviewed in Tutti Magazine
Music by
Robert | Dmitry Korchak | |
Bertram | Nicolas Courjal | |
Raimbaut | Julien Dran | |
Alberti | Patrick Bolleire | |
Prêtre | Patrick Bolleire | |
Isabelle | Lisette Oropesa | |
Alice | Yolanda Auyanet | |
Héraut | Pierre Derhet |
Robert le Diable, the first opera in French by Giacomo Meyerbeer, was inspired by the medieval legend of the Norman duke Robert, with at its heart the eternal struggle between good and evil. With its supernatural subject matter, the libretto by Scribe and Delavigne brings together many of the themes that were so characteristic of the spirit of the Romantic era. The long-awaited opening night in 1831 was an unparalleled triumph. Balzac described Meyerbeer’s operas as ‘the temple of illusion and miracles’, an apt description of this grand opera à la française, which demanded all the resources of the stage on a grand scale. The orchestral score, full of powerful contrasts and impressive choral passages, is in good hands with the conductor Evelino Pidò, making a contribution to the Meyerbeer revival of the last decade. With Robert le Diable and Frankenstein on the bill at La Monnaie, supernatural phenomena and fantastic creatures will be to the fore this spring.
This production will be broadcast on Klara on May 4th 2019.
Lisette Oropesa interviewed in Tutti Magazine
Alles wat deze Cubaans-Amerikaanse sopraan aanraakt, verandert in goud. In Amsterdam hoorde we haar eerder als een fenomenale Nannetta in Falstaff (De Nationale Opera) en Gilda in Rigoletto (De Nationale Opera en de NTR ZaterdagMatinee). Haar krachtige lyrische sopraan klonk als een warm bad.
Oropesa’s eerste aria werd onthaald met langdurig applaus. Haar tweede aria, ‘Robert, toi que j’aime’ in de vierde akte, was een showstopper pur sang. Wat een prachtaria, en wat een prachtsopraan. Trillers, coloraturen, legatolijnen, dictie: alles klopt bij Oropesa. Hopelijk houdt ze het hoofd koel en weet ze zich te hoeden voor rollen die ze wijselijk moet afhouden. Dit is een stem die niet vaak voorkomt heden ten dage.
— Lennaert van Anken • Place de l'Opera
De ontegensprekelijke ster van de avond was de Isabelle van Lisette Oropesa. Ik heb haar al een paar keer in cinemavoorstellingen gehoord, meest recent als Marguerite vanuit Parijs, maar dit was mijn eerste live ervaring. De cinema-versie van Oropesa is maar een schaduw van hoe ze in het echt klinkt. Meteen met haar openingsaria "En vain j'espère" zit haar stem juist. Ze zingt met een pakkende frasering, haar hoge noten klinken fantastisch met daarenboven mogelijkheid tot dynamiek van piano tot forte, coloraturen hebben diepgang en met dat alles kan ze nog eens ontroeren ook. Haar paradestuk komt in het vierde bedrijf met de cavatina "Robert, toi que j'aime". Dat zou een saaie aria kunnen worden met een paar honderd herhalingen van "grâce pour toi", maar bij Oropesa blijf je luisteren naar alle smekende nuances die ze weet op te roepen, maar telkens met een ondertoon van het hartzeer dat ze voelt. Het einde van de aria geeft ze een voorwaartse stuwing mee die onvermijdelijk leidt tot een minutenlange ovatie.
— Inquisitor • Il Grand' Inquisitor
Après sa triomphale prise de rôle en Elisabeth de Valois à l’Opera de Paris, Lisette Oropesa faisait ses débuts à Bruxelles dans un autre rôle de Meyerbeer, la princesse Isabelle, dont elle avait déjà brillamment interprété en récital le grand air « Robert, toi que j’aime ».
Une nouvelle fois, la soprano américaine maitrise sans aucun effort apparent les difficultés de la partition, tant dans ses airs et leurs cabalettes que dans les duos et autres redoutables finales d’acte. Toujours très expressive et en interaction avec ses partenaires et le chœur, elle réussit même, malgré la version de concert et grâce à un français remarquable, une belle caractérisation du personnage. L’air du 4ème acte est un concentré de toutes ses qualités : émotion, longueur de souffle, légato parfait, aisance dans les coloratures et magnifiques nuances y compris dans le suraigu. Elle y obtient une longue et légitime ovation du public bruxellois conquis.
— Denis Peyrat • Toute la culture
Aucune réserve en ce qui concerne l’Isabelle de Lisette Oropesa. Dans la droite ligne de sa Marguerite de Valois à Bastille en octobre, elle continue de stupéfier, et le public bruxellois lui a réservé un triomphe. Ce qu’on entend sortir de sa gorge tient du miracle. Une voix belle, incroyablement belle, une technique souveraine, une égalité jamais prise en défaut quels que soient les redoutables intervalles imposés par Meyerbeer, des réserves de puissance qui paraissent inépuisables, un français qu’on dirait appris à la naissance. De quoi perdre la tête.
— Dominique Joucken • Forum Opera
Etourdissante Marguerite de Valois dans la production des Huguenots précitée, la soprano étasunienne Lisette Oropesa (Isabelle) enthousiasme à nouveau grâce à sa miraculeuse technique et son grain de voix d’une séduction renversante. Au brio de sa première scène « En vain j’espère » suivie d’une cabalette ornée d’un goût très sûr, elle oppose l’intensité et la grâce, l’émotion de l’accent et la beauté de la ligne dans l’air « Robert, toi que j’aime ».
— Emmanuel Andrieu • Opera Online
En premier lieu, la reine de la soirée, Lisette Oropesa dans le rôle d’Isabelle ; elle y développe toute la suprématie vocale qu’elle possède sans faille, étant à l’apogée de ses moyens : sons filés, aigu victorieux, colorature mathématique, tout y est absolument à sa place. De plus, sa qualité suprême est de parvenir à créer des lignes superbes dans le phrasé, créant de réelles tensions dramatiques à des moments plus faibles de l’ouvrage. L’équilibre était difficile à obtenir avec le second rôle féminin, qui est finalement celui qui a bénéficié des nombreuses innovations musicales de Meyerbeer à l’époque de l’écriture de l’œuvre : trios a capella, tessiture hybride, urgence dans l’action.
— Alain Attyasse • ResMusica