Interview - Les Grands Entretiens - France Musique
Lisette is interviewed in a 5 part series on Les Grands Entretiens on France Musique
Music by
2024
Giulio Cesare | Gaëlle Arquez | |
Cleopatra | Lisette Oropesa | |
Tolomeo | Iestyn Davies | |
Cornelia | Wiebke Lehmkuhl | |
Sesto | Emily D'Angelo | |
Achilla | Luca Pisaroni | |
Curio | Adrien Mathonat | |
Nireno | Rémy Brès |
A love story between two illustrious figures of antiquity - Caesar and Cleopatra - and power struggles in Egypt: these ingredients alone could explain the immediate success of Julius Caesar at its premiere in 1724 at the Haymarket Theatre in London. But if it became Handel's most popular opera, it is above all thanks to its sumptuous orchestration and its prodigious musical invention. Each character is painted with great psychological finesse, especially Cleopatra, one of the most beautiful portraits of women in the history of music. The director Laurent Pelly places the action in the storerooms of a museum, in the department of Egyptian antiquities, creating delicious shifts between characters in togas and busy handlers. A playful way to break the codes of opera seria, which was precisely Handel's objective.
Lisette is interviewed in a 5 part series on Les Grands Entretiens on France Musique
Lisette is interviewed by Arnaud Laporte of Affaires culturelles on France Culture Radio
Lisette is interviewed in the New York Times about Italian Opera heritage and UNESCO
Lisette is interviewed in Point de Vue magazine
Lisette is interviewed by Operaversum
Lisette is interviewed by Forum Opera about her upcoming roles
It’s hard to imagine a more appropriate choice for the role of Cleopatra than the incandescent Lisette Oropesa. A coquette par excellence, she has the vocal and dramatic prowess to embody Ptolemaic Egypt’s last queen. Her glorious lyric coloratura had just the right timbre, feminine and fruity. Vocally, she excelled in all her arias, but her Act II aria “V’adoro pupille” was the most sensual. Technically, her Act III aria “Da tempeste il legno infranto” was the most dazzling.
— Ossama el Naggar • Concerto Net
Cette dernière est incarnée pour cette série de représentations par Lisette Oropesa, qui triomphe de la soirée avec agilité, dans tous les sens du terme. Cléopâtre arrive juchée sur la statue de Ramsès II, la parcourant, minaudant et narguant son frère de là-haut, triomphant de sa féminité sur lui. La voix, au timbre très reconnaissable, semble toujours cacher un sourire. Les aigus sont frais, déjà audibles dans les harmoniques du médium et les ornementations, filées, se dirigent vers les points les plus hautes de sa tessiture, à l’image du personnage espiègle qu’en fait cette mise en scène.
— Jeanne Auffret • Olyrix
Libérée, épanouie, heureuse, telle apparaît en revanche Lisette Oropesa dès son entrée en scène, tenue légère et pas sautillant. Caractère badin traité sur le mode souriant, voire comique, au premier acte, Cléopâtre gagne en densité mélancolique, tragique même, lorsque son frère Ptolémée abat sa vindicte sur elle. La soprano américaine fait cadeau de son timbre fruité, ensoleillé, sensuel sans l’ombre d’une vulgarité, aux airs insouciants ou triomphants comme aux lamenti poignants : « Si tu n’as pas pitié de moi, ô juste ciel, je vais mourir »…
— Emmanuelle Giuliani • La Croix
Il est ici confié à Lisette Oropesa qui assume le tour de force de ce rôle aux 8 airs et au sublime duo final avec César. 8 airs et comme l’acmé d’une danse des 7 voiles dans son costume en semi-nudité feinte, mais d’une sensualité assumée, féline et incandescente. Sa voix finement tissée comme de la soie est de même : rayonnante dans les aigus, riche dans le médium et toujours sonore, même dans les tons graves.
— Henry Runey • Classy Keo
La si belle Lisette
Cléopâtre c’était la très belle Lisette Oropesa, à la plastique irréprochable qui rend si crédible l’amour que lui porte Jules César dès le premier regard alors qu’il ignore encore qui elle est.Actrice-née, Lisette Oropesa a immédiatement les faveurs du public qui ovationne littéralement chacune de ses arias
— Helene Adam • Cult.news
In questa versione, Cleopatra è il fulcro dell'azione e in questo senso il soprano Lisette Oropesa non ha deluso in nessun momento. Perfetta dal punto di vista attoriale, piena di simpatia e di partecipazione, ha affrontato tutte le insidie della partitura, sia nei momenti di lirismo sia in quelli di forza e agilità. Una grande serata di trionfo per il soprano di New Orleans di origine cubana.
— Gustavo Gabriel Otero • L'ape musicale
La prestation de la soprano Lisette Oropesa dans le rôle de Cléopâtre est tout aussi surprenante, surtout que nous ne sommes pas habitués à l’entendre dans ce répertoire. Elle est tout à fait piquante et séductrice théâtralement, et possède une maîtrise totale de son instrument. Elle est ravissante et bouleversante dans « V’adoro, pupille » et « Se pietà di me non senti » respectivement, dans l’acte 2, puis virtuose et légère dans son air final à l’acte 3 « Da tempesta il legno infranto ».
— Sabino Pena Arcia • Classique News
A l’exemple de Lisette Oropesa qui, après avoir triomphé sur les scènes internationales -Traviata, Gilda, Lucia di Lammermoor, récemment Ophélie, comme dans les premier rôles de Mozart, Rossini, Bellini, Donizetti, propose ici une radieuse incarnation de Cleopatra.
Ballerine, gymnaste, elle se joue des chausse-trappes scéniques prêtant sa vivacité, sa grâce et son chic à la séductrice égyptienne, allant jusqu’à s’approprier des mimiques de meneuse de revue -on pense à Mistinguett- conçues à l’origine pour Natalie Dessaye.
Du premier au dernier instant, elle déploie sans faiblir un chant lumineux, sain, fruité à souhait. Elle sait également susciter l’émotion lorsque, souveraine déchue, elle se révèle dans sa vérité de femme et sa dignité. Il est permis de chérir les Cléopâtres valétudinaires qui compensent la ténuité par l’agilité mais, également, d’admirer chez cette grande rossinienne la plénitude d’un chant qui, jusque dans des ornements, se met uniquement au service de l’expression.
— Bénédicte Palaux-Simonnet • Crescendo Magazine
Pour ce qui concerne la distribution vocale, la divine surprise vient de la soprano Lisette Oropesa, qui incarne une Cléopâtre doublement séductrice par son physique et sa voix aussi souple que puissante,
— Noël Tinazzi • Web Theatre
Lisette Oropesa appare nella piena maturità vocale e si fa luce sin dalle prime arie, per poi imporsi nel corso del secondo atto con un'intensa esecuzione di “Se pietà di me non senti” e soprattutto nel terzo con una pirotecnica “Da tempeste il legno infranto”.
— Fabrizio Moschini • Opera Click
En Cléopâtre, à peine vêtue d’une tunique blanche presque transparente, la fabuleuse soprano cubano-américaine Lisette Oropesa impose quant à elle une agilité, une précision souveraine dans les trilles acrobatiques de la partition.
— Julien San Frax • Causeur
Handel’s world was vibrantly alive with excellent performances by Lisette Oropesa’s Cleopatra and Gaële Arquez’s Giulio Cesare. Louisiana (USA) born Mlle. Oropesa is quite shapely, easily embodying the arrogant and calculating sirene of myth. As Handel’s heroine she is also a sincere lover, ready to die as her brother’s prisoner. As defeated as she was in her heartbreaking “Piangero la sorte mia,” we were smitten by its sincerity. An estimable technician of beautiful voice she wove the florid lines of her multiple arias into a convincing whole.
— Michael Milenski • Opera Today