Lisette Oropesa and Benjamin Bernheim in concert

Théâtre des Champs Elysées

Paris, FR

2024

Friday
April
26
20:00

Cast

Soprano  Lisette Oropesa
Tenor  Benjamin Bernheim

Conductor

Marco Armiliato

About

Lisette Oropesa and Benjamin Bernheim perform arias and extraits from Comte Ory, La Favorite, Don Carlos, La Fille du régiment, Les Contes d'Hoffmann, Les Pêcheurs de perles, Manon, Roméo et Juliette, and Faust.

They will be joined with the Teatro alla Scala Academy Orchestra and Marco Armiliato in their work. 

Read the brochure here

PROGRAMME
Verdi La Forza del Destino, Sinfonia
Donizetti L’Elisir d’Amore, « Caro elisir sei mio » (duo)
Tosca, « Recondita armonia »
Verdi I Masnadieri, « Tu del mio Carlo al seno »
Sinfonia
Rigoletto, « Signor né prin cipe…Addio, addio » (duo)
Entracte
Gounod Roméo et Juliette, « Ange adorable » (duo)
Faust, « Ah! Je ris de me voir si belle »
Bizet Les Pêcheurs de Perles, « Je crois entendre encore »
Gounod Roméo et Juliette, Ouverture
Meyerbeer Robert Le Diable, « Robert, toi que j’aime… »
Massenet Manon, « Ah fuyez… » (duo)

Lisette is interviewed by Denis Peyrat in the Cult News program La Discult!

Interview - Le Discult

Lisette is interviewed by Denis Peyrat in the Cult News program La Discult!

 Interview  

Reviews

Récital de Lisette Oropesa et Benjamin Bernheim, tout s’accorde au TCE

Lisette Oropesa démontre sa maîtrise, avec subtilité, du répertoire italien, notamment dans la virtuosité et l'ornementation, parée en sus de trilles enivrants. Le répertoire français (Marguerite, Isabelle) reprend et épanouit ces couleurs, dans une gradation des sentiments et des demi-teintes rayonnantes de transparence. 

—  José Pons  •  Olyrix

Concert Lisette Oropesa, Benjamin Bernheim – Paris (TCE)

Lisette Oropesa que le public parisien a découverte dans Les Huguenots à Bastille en septembre 2018 propose ensuite « Robert, toi que j’aime », un extrait d’un autre opéra de Meyerbeer, Robert le diable. Son interprétation émouvante et nuancée, parsemée de demi-teintes exquises capte durablement l’attention en dépit de deux aigus légèrement stridents et un peu bas dans la dernière section de l’air qui n’ont pas empêché le public de l’applaudir chaleureusement. Cette partie, finalement plus captivante que la première, s’achève en beauté avec la grande scène de Saint Sulpice extraite de Manon. Bernheim propose un « Ah fuyez douce image » irréprochable vocalement et stylistiquement, mais dans le duo qui suit on aimerait percevoir davantage la fougue amoureuse qui anime le personnage. Oropesa est en revanche une Manon tout feu tout flamme, pleinement convaincante dans sa robe rouge fendue sur le devant. 

—  Christian Peter  •  Forum Opera

Concert d’exception : Lisette Oropesa et Benjamin Bernheim enflamment le Théâtre des Champs-Élysées

L’Amalia verdienne, en revanche, n’a plus aucun secret pour la soprano américaine : très articulé, le récitatif prépare une cavatine angélique – quel legato !!! –, puis cabalette aux fioritures devant mettre en lumière toute la ductilité de son instrument. On connaît les affinités de Lisette Oropesa avec Meyerbeer. Ainsi son Isabelle impressionne-t-elle par la variété de ses teintes et ses notes filées.

—  Camillo Faverzani  •  Premiere Loge Opera

Lisette Oropesa et Benjamin Bernheim chantent l'amour lyrique au Théâtre des Champs-Élysées

On ne pense à ces considérations que dans les rares moments où l’on n’est pas noyé dans la beauté, la théâtralité et la musicalité des merveilleuses voix qui captivent toute la salle. Disposant d’une amplitude sonore impressionnante dans tous les registres, la soprano peut enchainer des vocalises acrobatiques avec une netteté remarquable dans son interprétation de « Carlo vive ? » d'I masnadieri. On s’amuse du fait qu’en deuxième partie, pour l’air des bijoux, Lisette Oropesa n’a plus le collier qu’elle portait pour la partie italienne du programme. Qu’à cela ne tienne, sa voix éclatante de diamants en crée de somptueux de toutes pièces. C’est finalement dans son dernier air soliste que la chanteuse américaine étourdit le plus : un « Robert, toi que j’aime » de Meyerbeer dont les lamentations dramatiques touchent en plein cœur, bien loin des pirouettes virtuoses des interventions précédentes.

—  Pierre Michel  •  Bachtrack